Après une longue introduction inquiétante de plus de 6 minutes, démarre enfin « The same river », morceau de 12 minutes et pièce maîtresse de cet album. On pense tout de suite à Pink Floyd et on se dit alors que la nouvelle génération est là et qu'elle est Polonaise… oui m'sieur !

Je n'aurais pas cru écouter un jour du rock progressif Polonais… et pourtant c'est ce que je suis en train de faire en écrivant cette chronique. Deuxième surprise progressive de l'année avec « Blackfield », cet album est vraiment très abouti et mérite, à juste titre, une attention toute particulière.
Si « Pain of Salvation » n'est pas très loin sur « Out of myself », on reconnaît également les influences de « Porcupine Tree » et « Opeth » avec « I believe » ou encore « Loose heart ».

La chose la plus importante à retenir dans la musique de Riverside, c'est le côté émotionnel qui s'en dégage, notamment les côtés tristes et langoureux qui se cachent au fond de nos cœurs, ce qui donne des perles comme « In two minds » ou « I believe ».Les voyages instrumentaux ne sont pas non plus oubliés avec « Reality dream » et « Reality dream II » qui nous plongent dans des atmosphères typiquement progressives, complexes à souhait mais tellement attrayantes…
La production est surprenante, surtout pour un premier album, tout sonne parfaitement bien, tout est bien dosé et on se surprend déjà à se demander s'ils parviendront à faire aussi bien pour le second.

En attendant, laissez vous envoûter, laissez vous emporter par la musique de Riverside, magnifique… tout simplement ! Un coup de maître, chapeau bas messieurs…