Quatrième série d' "Official Bootleg" pour Dream Theater, de splendides enregistrements pour les fans déclinés en quatre rubriques "Démo", "Live", "Reprises", "Studio - Making Of"
uniquement en vente sur internet.
Après les exceptionnelles versions du "Master
Of Puppets" de Metallica, du "The Number Of
The Beast" de
Iron
Maiden -
lire
la chronique en cliquant ici et avant la cover du
live "Made In Japan" de Deep Purple, le quintette
américain s'attaqua à la mythique oeuvre
au noir de la troupe alors drivée par Roger Waters.
Mike Portnoy aurait sûrement préféré
se pencher sur "The Wall" (son favoris) mais,
tout comme cela avait été le cas avec
Iron Maiden, a préféré porter son
choix sur un album particulièrement symbolique
(aussi connu et un poil plus simple techniquement) !
A la différence des deux premiers exercices, le challenge était sûrement plus important. John Petrucci et Mike Portnoy ayant une vraie formation métal, ces premiers enregistrements tournèrent carrément à la démonstration tant le duo écrasait le projet dans un style qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts.
Pour ce "Dark Side", il fallait jouer un peu plus dans la finesse, ce qui reste bien sûr aussi très facile pour les cinq gaillards ! Autant le dire, sans se la jouer fan aveugle, la réussite est à nouveau totale ! Jordan Rudess s'en sort d'ailleurs comme toujours haut la main, sa tâche étant ici prédominante. Splendides samples (on s'y croirait) et sonorités analogiques. Une vraie démonstration, jetez donc une oreille à "On The Run" !
Très fidèle dans l'esprit et dans les
faits, quelques légères libertés
ont tout de même été prises, pour
notre plus grand plaisir. "Any Color You Like",
où le groupe semble bien s'amuser ;o) Si Petrucci
arrive à calmer ses ardeurs et propensions shrediennes,
il imprime néanmoins sa marque en conservant
un timbre plus saturé que le son de David Gilmour.
De même avec Mike. Ces points sont d'ailleurs
logiques et ne constituent pas une critique. Chacun
peut percevoir à sa façon le rôle
de l'exercice de la reprise mais la formule "respect
avec un très léger poil de différences"
(la personnalité du groupe, quoi) est ici formidablement
adaptée.
Notons au passage, la présence d'invités de marque: Theresa Thomason au chant ("The Great Gig In The Sky"), oui, oui, celle-là même qui nous enchanta sur "Metropolis 2" et Norbert Stachel au Sax.
Si cette chronique se veut assez "englobante",
c'est parce qu'il existe deux versions de cet "Official
Bootleg". Une audio et une... vidéo !!!
Bonheur absolu, même si les moyens ne sont bien
sûr pas ceux du "Live At Budokan". Très
correctement filmé, il n'y a que le spot blanc
sur le visage de James Labrie qui dérange un
peu à la longue. Les bonus, sur chacun de ces
supports, sont bien sûr différents, merci
Mike ! Le détail se trouve en bas de page mais
sachez que l'on y retrouve de splendides versions de
titres de Pink Floyd (bien sûr !) enregistrées
à travers les années et en différents
lieux (live et répétition parfois).
Un DVD (et CD) absolument indispensable nous plongeant dans l'atmosphère magique de ce 25 octobre 2005, au mythique Hammersmith de Londres.